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Nous ouvrons sur un rappel des préréquisits posés pendant la séance du 3 février.

La poursuite des discussions du 3 janvier, qui ont porté sur les notions de vérité et d’universalité, s’engage immédiatement, à peine formulé l’énoncé des préréquisits.

Le sujet de la discussion porte sur la question de l’art, sur le surgissement de formes nouvelles au sein d’un ensemble culturel donné, sur la possibilité de ce surgissement et sur l’éventuelle transhistoricité, transculturalité, (…) des vérités (les vérités (universelles) sont “trans-”, énonce un des participants).

Face à quelques partisans d’une possible universalité et de la nouveauté radicale en art, d’autres positions sont énoncées : 

  • la classique prédominance du subjectif dans les goûts et les jugements esthétiques, où l’on voit se profiler l’ombre du grand débat, plurimillénaire, entre philosophie et sophistique ;
  • la préexistence des formes, antérieure à leur émergence, cette émergence étant dévoilement et non création, où l’on voit se formuler un très classique énoncé platonicien.

De multiples interrogations sont aussi formulées, non seulement sur les questions de la vérité et de l’universalité, mais aussi sur la possibilité d’une création artistique qui fasse rupture et dont aucune généalogie ne pourrait être tracée (le “génie”, propose une participante, “comment ?”, en énonce un autre).

Étant donné la richesse des discussions, le thème initialement proposé pour ce jour ; “Qu’est-ce que l’objet de la philosophie ?”, n’a finalement pas été directement abordé, et nous ne l’avons évoqué que par ellipse, tournant autour sans jamais s’y confronter.

Il sera à nouveau proposé aux participants pour la séance du 17 février.